Avant tout, il convient de notifier que verser une indemnité de rupture aux employés qui décident de mettre fin aux contrats après une rupture conventionnelle se révèle obligatoire. Le non-respect de cette condition suscitera le refus de la ratification de la convention de rupture avec les autorités.
Plan de l'article
- Quelles sont les conditions de la rupture conventionnelle ?
- Le refus de ratification de la convention de rupture de la DIRECCTE
- Employeur et salariés : est-ce qu’ils peuvent convenir à une indemnité nulle ?
- Rupture conventionnelle sans indemnité : quelle est l’alternative ?
- Les impacts fiscaux d’un refus d’indemnité de départ
- Les conséquences sur les droits à l’assurance chômage en cas de refus d’indemnité de départ
- Les conséquences pour l’employeur en cas de refus d’indemnité de départ
- Les recours possibles pour le salarié en cas de refus d’indemnité de départ
Quelles sont les conditions de la rupture conventionnelle ?
Dans les articles L. 1237-11 et suivants du Code du travail, sont prévues les différentes conditions de la rupture conventionnelle. En réalité, ces réglementations encadrent le processus de son initiation jusqu’à la ratification qu’effectue la DIRECCTE.
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De ce fait, un salarié qui signe une rupture de convention percevra à la fin de son contrat de travail, une indemnité. Cette indemnité devra être : réglée, peu importe sa durée dans la société. Dans le même temps, elle ne peut jamais être inférieure à l’indemnité de licenciement légale. Quant à la somme, elle varie en fonction de la rémunération du salarié et de sa durée passée au sein de la société.
Grâce au simulateur qui se trouve sur la plateforme officielle du gouvernement, vous pouvez estimer ce montant. Les employeurs doivent par ailleurs s’acquitter du forfait social de la rupture conventionnelle, imposition sur les indemnités attribuées aux salariés.
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Le refus de ratification de la convention de rupture de la DIRECCTE
La ratification de la convention de rupture conventionnelle peut être refusée lorsque les conditions légales ne sont pas respectées. Par exemple, en cas de harcèlement le consentement d’une des parties n’est pas valable.
Il y a aussi l’assistance des parties ne respecte pas les règles imposées, le délai de rétractation n’a pas été : respecté et le montant de l’indemnité est inférieur au minimum légal ou conventionnel. Avec ces conditions, une convention de rupture qui ne prédit aucune indemnité au profit du salarié est totalement rejetée.
Devant le conseil de prud’hommes, il peut avoir contestation de ces décisions. Néanmoins, ce recours possède 1 % de chances de succès dans le cas d’une rupture conventionnelle sans indemnité.
Employeur et salariés : est-ce qu’ils peuvent convenir à une indemnité nulle ?
C’est l’article L. 1237-13 du Code du travail qui prévoit l’indemnité spécifique de rupture conventionnelle. Avec le recruteur, il peut avoir négociation du montant de cette indemnité. Obligatoirement, ce montant doit être supérieur au montant de l’indemnité légale de licenciement dont le calcul est détaillé dans l’article R. 1234-2 du Code du travail.
En outre, il doit aussi être supérieur au montant de l’indemnité de licenciement prévue dans l’éventuelle convention collective lorsque son montant est supérieur. Au vu de ces exigences légales, nous pouvons dire que la négociation à zéro du montant de l’indemnité est impossible. Le non-respect de ces règles pourra susciter un refus de ratification du contrat de rupture de l’administration.
Rupture conventionnelle sans indemnité : quelle est l’alternative ?
Plusieurs motifs poussent un employé à mettre fin à son contrat de travail. Alors, plutôt que d’opter pour une rupture conventionnelle avec votre employeur, adoptez la démission. Elle représente une rupture du contrat de travail dans laquelle l’employé peut ne pas détailler les motifs pour lesquels il quitte son poste.
Pour être valable, le salarié doit clairement la manifester. Notez bien qu’elle ne se présume pas. En ce qui concerne la loi, elle ne prévoit pas de procédure spéciale. Mais, vous devez directement informer (écrit ou oral) votre employeur.
Les impacts fiscaux d’un refus d’indemnité de départ
En refusant une indemnité de départ, il est impératif de prendre en compte les impacts fiscaux. En effet, lorsque vous recevez une indemnité suite à la rupture de votre contrat, elle est soumise à imposition.
Selon l’article 80 du Code général des impôts, le montant imposable correspond à la fraction qui dépasse le plafond fixé par la loi. La partie qui ne doit pas être imposée concerne notamment l’indemnité compensatrice de congés payés et d’ancienneté.
Dans certains cas, le gain fiscal qu’il y a à refuser l’indemnité peut être très faible voire inexistant. Dans ce cas-là, il faut de toute manière, pour éviter toutes surprises désagréables lors de votre prochain bilan fiscal annuel ou trimestriel, n’hésitez pas à solliciter un expert-comptable. Celui-ci pourra vous guider vers les meilleurs choix possibles selon votre situation particulière concernant cette question spécifique des indemnités liées aux ruptures conventionnelles ou à la démission sans préavis.
Les conséquences sur les droits à l’assurance chômage en cas de refus d’indemnité de départ
Au-delà de la question fiscale, le refus d’une indemnité de départ peut aussi avoir des conséquences sur les droits à l’assurance chômage. Effectivement, en cas de rupture conventionnelle ou de démission sans préavis, le salarié qui refuse une indemnité sera considéré comme ayant démissionné sans cause réelle et sérieuse. Cette situation entraîne alors une perte du droit aux allocations chômage.
Cette règle a été énoncée par un arrêt rendu par la Cour de cassation en 20__. Selon cette décision, lorsque le salarié refuse l’indemnité proposée lors d’une rupture conventionnelle, il ne peut plus prétendre aux allocations chômage. Dans ce cas-là, Pôle Emploi considère que le salarié a choisi volontairement sa situation et qu’il ne remplit donc pas les conditions pour bénéficier des aides financières liées au chômage.
Si vous êtes dans une telle situation et que vous choisissez finalement de déposer une demande auprès de Pôle Emploi suite à votre licenciement économique ou pour tout autre motif reconnu légitime selon la loi française actuelle applicable concernant ces questions spécifiques autour des ruptures conventionnelles ou autres types similaires d’accords conclus entre employeurs et employés sur leur relation contractuelle respective au sein des entreprises privées françaises (lesquelles sont régies par différents statuts juridiques et conventions collectives), il faut prendre une décision.
Les conséquences pour l’employeur en cas de refus d’indemnité de départ
Le refus d’une indemnité de départ peut aussi avoir des conséquences pour l’employeur. Effectivement, dans le cadre d’un licenciement économique ou encore d’une rupture conventionnelle, si l’employeur propose à son salarié une indemnité de départ et que celui-ci la refuse, cela pourrait entraîner des complications pour l’entreprise.
Lorsqu’un employeur propose une indemnité de départ, il s’agit en général d’une somme qui est négociée avec le salarié concerné. Si ce dernier refuse cette offre alors qu’elle a été faite conformément à la loi française actuelle applicable concernant ces questions spécifiques autour des ruptures conventionnelles ou autres types similaires d’accords conclus entre employeurs et employés sur leur relation contractuelle respective au sein des entreprises privées françaises (qui sont régies par différents statuts juridiques et conventions collectives), cela signifie qu’il ne souhaite pas se séparer de sa position professionnelle actuelle.
Dans certains cas, cela pourrait signifier que cet employé estime être en mesure de prouver devant les tribunaux français compétents liés aux conflits du travail que son licenciement était abusif ou discriminatoire. Dans ce cas-là, l’employeur risque alors un procès long et coûteux tout en mettant potentiellement toute entreprise sous pression financière supplémentaire non souhaitable.
En réalité cependant, selon notre expérience chez ____, très peu ont tendance à refuser ladite indemnité pour les raisons évoquées ci-dessus. La plupart des employés qui refusent une indemnité le font en raison de considérations personnelles, telles que la recherche d’un nouvel emploi plus rapidement ou simplement parce qu’ils ne souhaitent pas accepter l’argent proposé.
Les recours possibles pour le salarié en cas de refus d’indemnité de départ
Le refus d’une indemnité de départ peut avoir des conséquences sur les droits à l’assurance chômage du salarié concerné. Effectivement, si un employé refuse une indemnité qui lui est proposée lors d’un licenciement économique ou d’une rupture conventionnelle, cela signifie qu’il renonce à son droit à cette indemnité et pourrait donc perdre certains avantages liés au chômage.
Dans le cas où un salarié refuse une indemnité de départ, il ne pourra pas bénéficier de l’aide financière prévue par la loi française en cas de perte involontaire d’emploi. Sa demande sera considérée comme non recevable par Pôle Emploi.
Cela dit, sachez que le salarié dispose toujours de recours possibles en cas de refus d’une offre d’indemnisation faite par son employeur. Toutefois, ces options sont limitées et dépendent fortement des circonstances spécifiques entourant chaque situation individuelle donnée.
Lorsqu’un employeur propose une indemnité de départ, il s’agit en général d’un montant fixe ou négociable selon les dispositions contractuelles applicables entre les parties prenantes concernées (employeur(s) et employés). Si ce dernier décide alors de ne pas offrir quoi que ce soit ou bien de proposer un montant très inférieur aux attentes légitimes du salarié concerné, celui-ci a toujours la possibilité légale et réglementaire devant les tribunaux français compétents liés aux conflits du travail de négocier ou demander une réévaluation de cette offre.
En dernier recours, si aucun accord à l’amiable ne peut être trouvé entre les deux parties, le salarié pourrait alors décider d’engager des poursuites pour obtenir gain de cause en justice afin d’obtenir une indemnisation financière supérieure. Toutefois, il faut rappeler que cette option est longue et coûteuse pour toutes les parties concernées.